Après la guerre, le retour à la rue Notre-Dame-de-Nazareth

À la Libération, Mendel et Mirla Milewski rentrent avec leur enfant dans leur appartement rue Notre-Dame de Nazareth. Des témoignages de pillage sont établis par les voisins :

Fiche de témoignage de pillages dans l'appartement des Milewski. Fiche de témoignage de pillages dans l'appartement des Milewski.

L'appartement a été pillé, mais le linoléum était chez la concierge...

La continuité de l'État

En 1945, le Centre des impôts demande le paiement des taxes mobilières de l'appartement rue Notre-Dame de Nazareth pour la période 1943-1945, alors que les Milewski étaient cachés à Livry-Gargan... Il fallait bien que tout rentre dans l'ordre légal...

À la libération, les Milewski ont dû régler les taxes mobilières pour leur appartement à Paris pendant la période où ils étaient cachés en banlieue…

En revanche, les impôts sur l'atelier de la rue Ste-Apolline (patente et contribution directe) ne sont réclamés ni pour 1943-45, puisque l'atelier avait été mis en liquidation par l'administrateur provisoire (cf. les documents sur l'aryanisation de l'atelier), ni pour 1940-41 car le bien était déjà en voie d'aryanisation.

Les impôts pour l'atelier de la rue Sainte-Apolline ne sont pas réclamés pour la période sous l'occupation.

Les Imperméables Marcel

Mendel et Mirla Milewski installent enfin leur atelier de confection chez eux, au 38 rue Notre-Dame de Nazareth. L'entreprise changera plusieurs fois de nom, passant d'Impérex en 1946 à Périntex en 1952, pour finalement prendre la version francisée de Mendel, « Marcel », qui deviendra son prénom en France :

Carte de visite des Imperméables Marcel.

Source : archives familiales.

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